mardi 1 novembre 2011

Analyse des mesures d’urgences et de la réaction des gouvernements

Logo du Croissant-Rouge turc
Il est parfois bien difficile pour un pays plutôt pauvre d’être en mesure de tout mettre en place sans l’aide des organismes d’aide humanitaire. Les organisations étrangères sont les premières à porter secours aux victimes. Le gouvernement, quant à lui, tarde à le faire … En réalité, les premiers à offrir secours aux victimes sont les résidents trucs eux-mêmes et des associations de la société civile d’Istanbul.  Bien que la présence des organisations comme le Croissant-Rouge soit presque immédiate (Je dis bien presque, mais cela prit quand même un certain temps), elle ne dispose ni d’équipement ni d’effectif et présente des stocks tout à fait insuffisants. Elle est également fort critiquée en raison de son délai jugé trop long. La Turquie nécessite donc quand même un fort appui organisationnel. Ainsi, la communauté internationale se mobilise afin de faire parvenir des ressources d’ordre humain, comme de l’aide médicale et de l’assistance technique. Les services d’urgences et les centres de santé sont évidemment vite débordés de tous les côtés et nécessitent donc absolument ces ressources si précieuses. Plusieurs pays membres de l’Union européenne ont appuyés les autorités turques dans leurs démarches qui constituent la gestion de la crise. De ceux-ci, il y a notamment les États-Unis et Israël qui offre leur aide en terme de nettoyage et de reconstruction. Beaucoup de pays ont offert leur aide à la Turquie qui demandait en priorité des secouristes et des spécialistes de dégagement des décombres. Le président Clinton a aussi dépêché une équipe de pompiers spécialisés sur les lieux. Pas moins de 9 pays, dont la France, l’Allemagne, la Russie, le Japon et la Grande-Bretagne, ont envoyés de leurs équipes de sauveteurs. Trois experts de l’ONU s’y rendent également pour faire l’évaluation des dégâts et des besoins. Plusieurs autres se sont aussi engagés à prêter main forte à tout moment.

séisme turquie tremblement de terre 1999
Étant donné le retard d'assistance du gouvernement et des
organismes, les citoyens s'entraident eux-mêmes
En ce qui concerne le gouvernement, celui-ci s’est rapidement fait critiquer par rapport à son délai interminable face à la crise. Le premier ministre justifie cette lenteur par le fait que les infrastructures étaient endommagées. Toujours selon lui, les deux grands obstacles que le gouvernement avait rencontrés résidaient dans le domaine du transport de la communication. Ce n’est pas tout, il souligne aussi que l’ampleur d’une telle catastrophe avait dépassé la capacité des gouvernements. Ainsi, il dissimule une défaillance par une autre et donc met en évidence le fait que les secours, en plus d’être mal organisés, sont lents et arrivent avec un retard considérable en raison de la vulnérabilité réelle des infrastructures contrairement aux normes établies.


Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire