lundi 24 octobre 2011

Réflexion de mi-session

On dirait ... Martin, notre prof !?
Nous sommes désormais à la mi-session, c'est donc maintenant le temps de rédiger un billet sur la réflexion que j'ai par rapport au cours en général. Je n'ai pour le moment aucun commentaire négatif à dire par rapport au cours. Au contraire, j'aime bien le cours en général, car il me permet d'en connaître davantage sur les étapes de formation de divers types de catastrophes. Pour le moment, je n'ai pas décelé de problèmes majeurs en ce qui concerne le cours. Les tâches que nous avons à faire sont claires ce qui nous permet de se diriger dans la bonne voie de manière plutôt autonome. En bref, la perception générale que j'ai du cours est très bien et j'aime bien aussi le fait que le cours soit léger, c'est-à-dire qu'il n'encombre pas sur nos autres matières. Par-dessus tout, l'aspect du cours qui m'intéresse le plus, c'est le fait de faire un blog sur internet. J'adore l'idée de mettre en ligne un billet par semaine afin de suivre un rythme tout à fait régulier. Je préfère aussi utilisé mon ordinateur que des feuilles de papier pour une question environnementale. Ainsi, je pense que la structure du cours ne devrait être aucunement retouchée, parce que tous les éléments pour qu'un cours soit intéressant sont présents ! 

jeudi 13 octobre 2011

Les conséquences socio-économiques de la catastrophe

Bonjour à vous tous !

À la suite du séisme de magnitude de 7,8 sur l’échelle Richter qui a ravagé la région de Marmara en août 1999, il fut très difficile de dresser une évaluation globale. Il fallait d’abord que la totalité des opérations de secours soit terminée et que toutes les informations nécessaires soient rassemblées. Il est possible de classer les effets du tremblement de terre en 2 catégories distinctes, soient les effets directs et indirects.

Résultat d'évaluation des dégâts dans les agglomérations concernées
En ce qui concerne les effets directs, ils constituent les pertes humaines, la destruction des infrastructures et l’estimation du coût de démolition et de déblaiement dans la région touchée. En ce qui a trait aux pertes humaines, la région de Marmara représente 23 % de la population turque. Le Centre de la gestion de crise de la Turquie dénombre plus de 15 000 morts, près de 24 000 blessés et d’environ 600 000 sans abri.  En ce qui concerne les pertes matérielles dans le secteur du logement et des infrastructures, le coût des dégâts est d’environ 1,5 milliards de dollars en ce qui concerne les logements seulement. C’est dans la région d’Istanbul qu’on dénombre le plus de logements complètement détruits, soit 53 000. Pour ce qui est des infrastructures, environ 50% des bâtiments publics ont été détruits dans les provinces près d’Izmit. Le secteur social a aussi été touché en ce qui concerne notamment l’éducation, puisque plus de 400 établissements scolaires ont été durement endommagés. La reconstruction nécessite alors un délai d’environ 1 an affectant ainsi environ 547 000 élèves et 21 000 enseignants. Le domaine de la santé du secteur social aussi n’a pu être épargné : environ 12 hôpitaux sont endommagés rendant ainsi les soins des sinistrés limités. Finalement, l’approvisionnement en eau potable des régions sinistrées était une des préoccupations majeures du gouvernement. Selon l’UNICEF, le rétablissement des canalisations et l’approvisionnement en eau potable ont coûté plus de 6 millions de dollars.
Pertes financières sectorielles

En ce qui concerne les effets indirects, ils incluent le manque à produire des biens et services ainsi que le coût pour fournir des services pendant la reconstruction. Les pertes que l’État a subit dans le secteur social représentent notamment les coûts d’hébergement des sinistrés et les dépenses pour faire face à la dégradation environnementale en plus des pertes causées par l’arrêt temporaire de certains travailleurs. Seulement pour l’hébergement, le coût est d’environ 107 millions de dollars. Suite au séisme, un terrible incendie s’est déclaré dans une raffinerie déversant ainsi des milliers de litres de pétrole. 5 millions de dollars ont été investis pour le nettoyage. En raison des dommages, environ 321 000 personnes se retrouvent sans emploi. La perte de production engendrée par cet arrêt de travail est évaluée à 1 milliards de dollars. En ce qui concerne les effets économiques indirects, pour compenser les dommages aux infrastructures  causés par le séisme, le gouvernement turc estime devoir débourser 500 millions de dollars. On dénombre aussi plusieurs pertes indirects dans le secteur bancaire, de l’agriculture, des assurances, touristique ainsi que sur le secteur industriel.

En bref, on constate que le séisme n’a pas passé inaperçu. Au contraire, il a causé des pertes dans de nombreux secteurs, que ce soit de près ou de loin. Il fallut attendre plus d’un an avant de retrouver un style de vie pour le moins normal … et ce n’est malheureusement peut-être que partie remise …

mardi 4 octobre 2011

Les conséquences physiques de la catastrophe

Bonsoir chers internautes !

Conséquences physiques directes du tremblement de
terre d'Izmit de 1999
Il est évident qu'un séisme d'une telle ampleur ne passe pas inaperçu. La région de Marmara a lourdement été touchée par ce tremblement de terre dévastateur ayant causé des dégâts qui s’étendent du golfe d’Izmit jusqu’à des départements périphériques tels que Bolu. Cette catastrophe a notamment coûté la vie à environ 15 000 personnes sans compter le nombre de personnes qui se sont subitement retrouvées à la rue. Une grande partie de la ville s'est effondrée laissant ainsi la Turquie dans un bien triste environnement. De nombreuses routes sont devenues complètement inutilisables pour le transport. La faille nord anatolienne a coulissé de 3 mètres faisant ainsi dévier des rails de chemins de fer. Les habitations qui longeaient la mer de Marmara sont, pour la majorité, victimes d’inondations. La province la plus lourdement touchée, soit celle de Kocaeli, contenait la majorité des bâtiments industriels et économiques, dont 30% sont par la suite devenus inactifs pour un certain temps.

En bref, le tremblement inattendu du 17 Août 1999 est complètement venu changer le mode de vie des Turcs de la province de Kocaeli, les laissant ainsi dans une ville complètement dévastée par cette catastrophe.